jeudi, novembre 22, 2007

Il ne faut pas employer ceux qu'on soupçonne, ni soupçonner ceux qu'on emploie.

Le motif est assez chic qui voit notre bien aimé ancien président mis en examen pour détournement de fonds publics. Comme il est membre du conseil constitutionnel, ça renforce parallèlement l'autorité de l'institution qui doit statuer prochainement sur l'utilité publique de la Fondation Chirac.
Dans le tonitruant silence politique qui a suivi l'annonce de la mise en examen, Chirac a pu compter ses amis sur les doigts d'une seule main, amis pour beaucoup en retraite ou en déroute, les autres étant trop timides ou trop émus pour s'exprimer publiquement.
Les premiers ont soutenu que le président était trop vieux et les faits trop anciens, sans préciser (c'est ça la pudeur) que c'est eux-mêmes qui, par le biais d'une décision du conseil constitutionnel, avait permis au président de vieillir au frais pendant la durée de son mandat.
On attend désormais avec curiosité l'évolution des autres dossiers judiciaires qui vont encore grandir le personnage et raffirmer notre foi dans la démocratie représentative et la présomption d'innocence : Clearstream, Euralair, SEMPAP et emplois fictifs du RPR.

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