lundi, novembre 26, 2007

Etat de siège à Villiers-le-Bel (à 21 km de la Place de la concorde)

Vous souvenez-vous des guérillas de banlieues de novembre 2005 ?

Moi non plus, puisque que le gouvernement d’alors (Dieu l’écarte à jamais de notre route) avait mis en place un plan peaufiné, des commissions spécialisées, des études rafffinées , des crédits abondés, des remèdes et des clystères, tous prometteurs et infaillibles, promis juré, tels que, par exemple, les nominations de préfet à l’intégration !

Le millefeuilles bureaucratique et territorial, la préfectoralite aigüe et la paperassie proliférante sont venus à bout du dispositif, en moins de temps qu’il n’en faut pour brûler deux commissariats, 18 commerces, 50 voitures, et envoyer 49 policiers et pompiers à l’hôpital.

J’entendais ce matin le maire de gôche de Viliers-le-Bel, maître de lui, de l’univers et d'une langue de bois blindée, demander que l’enquête soit équitable et que le calme revienne…
Sous-titre : Les municipales approchent, Camarades, on ne s'égare pas dans des raisonnements qui déplairaient à l'électeur.

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