Ce matin, aurorae humanum est, j'ai traversé Paris en voiture automobile pour mener l'héritier au collège. J'étais pas seul. Forcément, ça met entièrement de bonne humeur.
Enfermé dans ma bulle, j'entendais la voix melliflue du spiqueur de la radio annoncer que les ponts n'étaient pas rompés et que les syndicalistes étaient en négociation chez le ministre du travail, dès potron-minet.
C'est parait-il un progrès marquant des mécanismes démocratiques que de négocier pendant la grève.
C'en serait un plus beau encore que de négocier avant la grève.
De bonne humeur, je vous dis, d'autant plus que je vous quitte pour aller chercher le môme au collège, toujours en voiture automobile. Je serai pas seul.
Incidemment : Hier à Strasbourg, Nicolas Sarkozy a affiché son intention de s'attaquer à la "crise morale et politique" de l'Europe lors de la présidence française de l'Union européenne prévue au second semestre 2008.
Ca a de la gueule de s'attaquer aux problèmes du continent alors que chez soi tout baigne.
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