jeudi, mars 23, 2006

Elysée, quand tu nous tiens

Pendant que Villepin s’abandonne au délice du tango argentin (deux pas en avant, deux pas en arrière) et mâchonne le bois de sa langue (partenaires sociaux, porte ouverte, sans préalable, dialogue etc.) je lis le COMPTE RENDU ANALYTIQUE OFFICIEL de la 2ème SEANCE DU MARDI 21 MARS 2006, Séance de 15 heures, 75ème jour de séance, 177ème séance de l’Assemblée nationale.
Sujet : Budget de l’Elysée
Citations prises sur le web de l’Assemblée nationale (le texte est long, la place manque ici mais le tout est à lire absolument :
« Entre I960 et 1969, le budget officiel reste stable, en francs constants. Sous le quinquennat de Georges Pompidou, il augmente de 9 %, de 20 % sous Valéry Giscard d'Estaing, et de 9 % pendant les deux mandats de François Mitterrand. Depuis l'arrivée de Jacques Chirac, le budget a explosé. Dès 1995, le budget voté dans la loi de finances - 19,8 millions de francs - est complété en cours d'année pour atteindre 29,8 millions.
En 2002, il passe à 20,2 millions, 577 % de plus, une multiplication par six ! Encore faut-il tenir compte de la suppression des fonds secrets compensée - supercompensée dans le cas de l'Élysée - par l'augmentation de la dotation budgétaire. De 2002 à 2006, la hausse se poursuit à un rythme moindre, de 25 %. J'aurais tendance à y voir l'effet de mes interventions.
Reste qu'une progression aussi forte, de 745 % entre 1995 et 2005, mérite des explications précises, pour qui promettait, selon le Figaro du 4 janvier 1995, « une présidence modeste ». Or on m'a toujours répondu par des généralités floues »
http://www.assemblee-nationale.fr/12/cra/2005-2006/177.asp#P225_80838

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