C'est curieux cette obstination de Hollande à battre la campagne électorale selon un scénario immuable.
Des régiments de pandores sont de sortie pour protéger le chef qui immanquablement se fait huer ou maltraiter et qui non moins immanquablement se tire gracieusement par la petite porte après avoir débité son compliment devant un parterre soigneusement choisi de figurants et d'élus locaux dûment convoqués.
Heureusement les médias ne montrent que le petit bout des choses car ils savent parfaitement de quelle direction souffle le vent des subventions. Mais quand même, ça donne l'impression d'un Hollande condamné à rester dans l'Elysée assiégé ou auprès des monuments aux morts et autres lieux de mémoire qu'il affectionne tant à honorer de ses longs discours.
A quelques semaines des élections régionales, le plan média (comme disent les gourous de la com) pourra paraître légèrement décalé et être tout entier dirigé vers la promotion de la Martine Le Pen qui triomphe sur les écrans et dans les gazettes.
Faire monter la Martine pour étouffer le Sarko et poser Hollande en sauveur de la République au deuxième tour ? Comme si les Socialos pouvaient être machiavéliques, non mais vraiment quelle idée !!
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