samedi, octobre 03, 2015

Il faut qu’une constitution soit courte et obscure. Elle doit être faite de manière à ne pas gêner l’action du gouvernement (Napoléon Bonaparte)

Quand rien ne va plus, que les réformes sont impossibles parce qu'il n'y a personne avec le courage de les proposer et encore moins, de les implémenter, que les politiciens disparaissent derrière leurs intérêts personnels, les bonne âmes se réfugient dans d'éventuelles  propositions de réforme de la constitution.

La relative hardiesses des propositions (ci-dessous) faites par les coprésidents du groupe de travail, Bartolone (président de l’Assemblée nationale) et Winock (historien)  sont une garantie suffisante pour que le rapport reste lettre morte pour longtemps.
http://www2.assemblee-nationale.fr/static/14/institutions/Rapport_groupe_travail_avenir_institutions_T1.pdf

Car la réforme des régions de France a été parfaite pour monter comment les politiciens détournent, au prétexte de réformes, notre prétendue démocratie , moins de régions certes mais plus d'élus, plus de sinécures et et beaucoup plus de dépenses. Réforme qui provoque le résultat contraire à celui qui était initialement proclamé et affiché. Au profit de qui, dites un peu pour voir ?

Reviens Robespierre; ils ont recommencé !
« Le but du gouvernement constitutionnel est de conserver la République ; celui du gouvernement révolutionnaire est de la fonder. […] Le gouvernement révolutionnaire doit au bon citoyen toute la protection nationale ; il ne doit aux Ennemis du Peuple que la mort. Ces notions suffisent pour expliquer l’origine et la nature des lois que nous appelons révolutionnaires […]. Si le gouvernement révolutionnaire doit être plus actif dans sa marche et plus libre dans ses mouvements que le gouvernement ordinaire, en est-il moins juste et moins légitime ? Non ; il est appuyé sur la plus sainte de toutes les lois : le salut du Peuple. »

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