La péremptoire duchesse de Touraine, dont on peut penser que la réforme de la santé est avant tout d’essence purement idéologique (montrer que les Socialos sont aussi de gôôôôche) est à sa place au gouvernement.
Comme nombre de ses collègues, elle n’a jamais travaillé un seul jour dans ce qui ressemble à une occupation réelle, et encore moins dans quoi que ce soit qui touche un tant soit peu à la santé : Une pro éternelle et polyvalente des cabinets, du parti, de la politique et des élections, créance suffisante pour justifier sa nomination comme ministre technique.
On voit le résultat avec le boxon généré par cette réforme parfaitement préparée (négocier après plutôt qu’avant), judicieusement expliquée (plus personne ne s'y retrouve) et simplement conçue (l'usine à gaz est un petit gadget en comparaison), qui a le mérite d'unifier le monde médical contre ce qui promet d'être un monstre bureaucratique sans égal depuis la chute de l'union soviétique.
A ce stade je suis déjà incapable de lire mes feuilles de remboursement de soins tant elles sont surchargées de notations ésotériques et de pourcentages problématiques. J'imagine le tout transposé dans le tiers-payant ! Kafka reviens, ils sont devenus fous !
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