Stupeur, émotion, immense tristesse : Hollande et Valls (et tout le chœur sincère des politiciens) se jettent sur le deuil national avec l’énergie du désespoir électoral, comme si les électeurs se décidaient sur les fausses et projetées vertus d’empathie et de sensibilité de leurs lideurs.
Ceux-là (les électeurs) ne sont pas aussi couillons que les élites aiment à penser et resituent justement le crash en Argentine dans la catégorie des gros accidents du travail qu’effectuait un groupe de sportifs émérites au service d’une production de jeux télévisés du cirque.
Une somme de tragédies individuelles ne fait pas un drame national, sauf à les instrumentaliser à des fins, on le sait, parfaitement intéressées.
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