L’Intérieur s’en mêle, la Justice aussi mais si tardivement, la morale tonne, et la mayonnaise prend, assurant à Dieudonné une audience inespérée, mieux encore, une aura de victime du politiquement correct et de la censure, de l’establishment blanc et de la ploutocratie.
D’accord, à la veille des municipales, ça détourne l’attention des affaires centre-africaines (on découvre que la méthode Bokassa ne marche plus) et du matraquage fiscal (grandiose désordre des taux réduits et des taux majorés), mais quand même.
Serait-ce l’heure de convoquer Noam Chomsky… ?
Je ne pense pas que l'État devrait avoir le droit de déterminer la vérité historique et de punir les gens qui dévient de cette vérité. Je refuse de donner à l'État un tel droit [...]. Si vous croyez en la liberté d'expression, vous croyez alors dans la liberté de parole pour les opinions qui vous déplaisent également. Goebbels était en faveur de la liberté de parole pour les opinions qu'il aimait... Et Staline était pareil. [...] Si vous êtes en faveur de votre liberté de parole, cela signifie que vous êtes en faveur de la liberté de parole pour les opinions que précisément vous méprisez. Sinon, vous n'êtes pas en faveur de la liberté d'expression.
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