L’héritier s’est poussé en classe de seconde. Il apprend une troisième langue étrangère alors qu’il ne sait toujours pas une broque des deux premières et qu’il n’a aucun espoir de jamais les apprendre au lycée. Il en a même retiré un dégoût caractérisé, profond et rédhibitoire pour le teuton. Arschloch ! Mort à Goethe ! Sheiβe !
La quatrième langue, encore plus étrangère, totalement absente du lycée, c’est l’informatique dont on sait qu’elle est une mode qui va pas durer et que ça sert à pas grand chose. Le môme a fait de la musique et du dessin, du sport (surtout dans le bus qui va au stade), s’est tapé du 1515 Marignan à gogo, aborde le métalangage et la grammaire analytco-descriptive mais n'a jamais appris un gramme d’informatique autrement que par lui même. Vous me direz, c’est probablement mieux comme ça.
Le B2I passé l’an dernier est un aimable placebo pour faire croire aux parents que leurs mômes en tâtaient.
Non, les Lumières qui éclairent la rue de Grenelle en discutent toujours et encore. L’informatique est-elle une matière (avec un CAPES et une insoection générale et des syndicats derrière) ou un outil (à chacun de bricoler son truc) ? Elles auraient dû profiter de la visite du pape pour lui demander de trancher sur le sexe de l’informatique.
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