samedi, septembre 27, 2008

La faute à la crise

Le budget 2009 est présenté comme un budget de crise. C’est faux et, s’agissant d’un budget dans la belle continuité chiraco-mitterandienne, le budget 2009 est parfaitement ordinaire.

Comme hier et avant hier, nous restons avec un gigantesque déficit (croissant) de 52,1 milliards € prévus, une dette prévue (toujours croissante) qui montera à 66% du PIB et les plus lourds prélèvements obligatoires de la planète fiscale, qui ne vont sans doute pas diminuer.

Attendu que les augures se foutent le doigt dans l’œil jusqu’à l’ampoule rectale depuis 30 ans et se sont fait une spécialité de déguiser leur ignorance,
attendu par ailleurs que les prévisions sont faites au doigt mouillé mais toujours dans le sens de la marche triomphale,
les chiffres du projet de budget 2009 sont une simple expression d’un vague désir des politiques de paraître maîtriser l’avenir (de leur réélection) : Ils n’ont rien vu venir dans le passé et ne voient pas ce qui se passe actuellement, alors le futur… Vous me suivez.

L’équilibre des finances publiques est reporté à 2012. On en reparlera en 2020 comme d’une plaisanterie faite en 1983.

Comme toujours en pareille occurence, dans une démarche bien connue des militaires, l'incompétence se réfugie dans les plis du drapeau. Fillon a lancé hier soir un appel à "l'unité nationale" face à la crise financière internationale, évoquant des "temps difficiles"

Vive la France et tagada tsoin tsoin !

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