vendredi, septembre 12, 2008

Le marteau, la faucille et le pinceau



La 73ème édition de la Fête de l’Humanité était inaugurée jeudi soir par le directeur du journal.
Au fur et à mesure que le PC rétrécit, mangé sur tous ses bords, la fête reste la principale acivité, vu que la révolution tarde méchamment, sauf sur les murs :

Dans la lignée des grandes expositions d’art de la Fête de l’Humanité, l’édition 2008 entend présenter, au-delà de l’aspect commémoratif incontournable en ce quarantième anniversaire de mai 68, l’ensemble de la création artistique contemporaine ayant la ville comme sujet ou comme médium. L’art et la ville, l’art dans la ville, l’art urbain sont tenus en lisière de l’art officiel. Cela sent le soufre car on ne s’accommode pas facilement des règles du marché. D’ailleurs nombre d’oeuvres, éphémères et offertes gratuitement au public le plus large sur les murs des cités, sont par définition invendables. Cela ne trouble pas ces artistes d’un nouveau genre.

Et aujourd’hui encore des graffeurs, jeunes souvent, récoltent des amendes ou même vont en prison, retrouvant la subversion inhérente aux révolutions artistiques, car ils peignent les murs privés pourtant en vue du public

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