C’est une belle histoire d’amour que celle du chlordécone (le nom ne s’invente pas) :
Pesticide reconnu dangereux depuis 1979, interdit en France en 1990 (sauf aux Antilles et après tous les pays européens) interdit en 1993 aux Antilles mais utilisé jusqu’en 2002 avec le paraquat (tout juste interdit par Barnier), le pesticide a empoisonné et empoisonne (cancers, malformations génitales…) une part importante de la population.
On admire une fois encore le travail et le courage du ministère de l’agriculture ( 38429 fonctionnaires) dans sa longue résistance contre le Club de la banane coloniale et de la Société d’encouragement à l’industrie phytosanitaire, ces bienfaiteurs de l’humanité souffrante.
On fait confiance à la justice pour leur éviter l’agonie d’un procès tout juste initié et pour incriminer les vrais responsables du désastre ; des ouvriers agricoles sans soin aux appétits démesurés et même pas gaulois.
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