L’héritier a fait sa rentrée, comme d’habitude dans une école qui est la priorité des priorités, le socle de la maison commune et le creuset des compétences à venir. Au seuil du collège, la vague des réformes annoncée à coup de canon devient vite une vaguelette épuisée.
Qu’on ne change rien, surtout, le dispositif est si confortable (sauf pour les mômes) mais comme le signifie assez justement mais pudiquement le syndicat des enseignants l’école n’est pas faite pour les élèves mais pour les profs (première grève unitaire prévue pour octobre, sauf les mercredi, samedi et dimanche)
En cette année de troisième, l’héritier doit passer le Brevet des collèges, la deuxième partie d’un truc de sécurité routière et la troisième d’un brevet informatique, effectuer un stage en entreprise, et obtenir une compétence B1 en LVI (au sens du Conseil de l’Europe bien sûr)
C’est un rude parcours que permettent l’abandon total de l’apprentissage de l’orthographe et du calcul mental, dressages d’une autre ère pédagogique heureusement révolue, et l'imposition d'horaires de travail à révulser les tenants des 35 heures.
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