Après un débat particulièrement désordonné, l'Assemblée nationale presque unanime adopte le projet de loi de moralisation de la vie publique, promesse formelle de Macron et de feu Bayrou, projet qui doit repasser par le Sénat avant d'être formellement adopté.
Le projet est loin de la promesse initiale et évacue aimablement des questions très fondamentales comme par exemple le verrou de Bercy ou la nécessité d'un casier judiciaire vierge pour les candidats à un mandat de la République.
En revanche, par ici la monnaie, la question du financement des partis n'est pas oubliée : le gouvernement sera habilité à créer par ordonnance une "Banque de la démocratie". Un "médiateur du crédit" aura la tâche de faciliter le dialogue entre banques, candidats et partis qui devront publier leurs comptes au Journal officiel.
Ce n'est pourtant pas le manque d'argent qui fait plonger les partis mais au contraire l'abondance de financement qui égarent leurs dirigeants. L'affaire Pygmalion, pour ne citer qu'elle, n'a pas encore été jugée...
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