samedi, juillet 01, 2017

Le silence éternel de ces dettes infinies m'effraie.

Dans la vie, il n'y a pas que le gigantesque trou budgétaire dans le fromage Hollande/Sapin, non plus que le monstrueux déséquilibre EDF/AREVA, il y a aussi la SNCF dont la dette atteindra, selon, les augures, 48 milliards € à la fin de 2017.
La mise en service de deux nouvelles lignes TGV (Tour-Bordeaux et Le Mans-Rennes) forcément déficitaires (la SNCF le dit) malgré l'augmentation des tarifs va rendre l'équation plus complexe. Et plus coûteuse. Et la dette plus grosse.

Le TGV c'est beau, c'est bon pour l'ego national, mais c'est horriblement cher, 24 millions € du kilomètre, si cher qu'il a fallu avoir recours aux partenariats public/privé pour le réaliser. Bravo aux heureux bénéficiaires pour les deux nouvelles lignes, Eiffage et Vinci forcément.

Incidemment, Le Figaro le rappelle : "la dette publique s'approche de plus en plus dangereusement du plafond des 100% du PIB. Au premier trimestre 2017, elle a augmenté de 2,6 points sur trois mois pour atteindre 98,9%, ce qui correspond à une envolée de 62,4 milliards d'euros portant l'endettement total à 2209,6 milliards, un plus haut historique"

S'asseoir dans un TGV c'est donc la certitude de payer cher  et de contribuer à l'augmentation de la dette publique et ajoutons que la SNCF devra ouvrir ses lignes TGV à la concurrence à partir de 2020... La vie est compliquée...


Aucun commentaire: