mardi, mai 16, 2017

Un grand destin brisé

L'ex fringant Baroin, successif premier ministre putatif de Sarko (exit le Sarko), Fillon (ensarthé le Fifi) et Macron, paraît infiniment fatigué et barouine tristement dans la choucroute. Il a toute les peines du monde à faire face à l'offensive macronienne de charme sur ses troupes assoiffées de places et de bénéfices et si affamées qu'elles commencent à se manger entre elles...

Les gracieuses contorsions d'Estrosi en sont la preuve vivante bien qu'on se demande quel bénéfice Macron pourrait bien tirer de l'achat du maire de Nice qui, pour prouver sa valeur,  en est réduit à faire croire qu'on veut l'acheter...

Le supplice de la droite est prolongé de 24H le temps de vérifier que le nouveau gouvernement ne comporte pas de corrompus, de véreux, de faisandés ou de ripous. Dans ce monde de bisounours, on est jamais assez prudent.
Mais quand même, si les repris de justice sont interdits de ministères ou de mandats, on risque très vite de manquer de personnel.

En attendant la droite se fractionne  et lance de pathétiques appels contradictoires à l'unité, en chassant le maroquin ministériel de la main gauche et les hérétiques de la main droite. Dur de courir deux lièvres à la fois.

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