47 000 000 d'électeurs, 20 000 000 voix pour Macron, il a gagné, bravo, mais tout juste, et la course n'est pas finie : restent les législatives qui au terme de la loi de financement des partis politiques sont l'alpha et l'oméga de la chasse au trésor puisque le nombre de voix et d'élus déterminent le montant de l'aide publique aux partis.
Ainsi en 2015, le PS champion de l'aide publique a gratté 25 millions € qui lui ont permis de vivre sur un très grand pied (miam miam) mais en même temps d'oublier ceux pour qui il avait été élu, d'où la dissolution impressionnante du Hamon.
La situation ne se simplifie pas et de nouveaux appétits font claquer les dents, le FN et les Insoumis veulent leur part du gâteau mais les Socialos et les Républicains voudraient préserver la leur, et il faut de la place pour nourrir les macronites, jeunes mais plein d'entrain. Les législatives vont être sanglantes.
Peut-être le moment est-il venu d'augmenter le nombre de parlementaires et de réévaluer sérieusement leurs maigre indemnités.
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