lundi, mars 14, 2016

Du grand art avec un R comme recul

Le mime Marceau présentait un formidable numéro de marche sur place qui donnait la forte impression d'aller de l'avant pour se terminer en arrière.
Il aurait pu aussi avoir deux élèves en comédie, le célèbre duo de comiques troupiers Vollande et Halls.

Entre la gauche Ravaillac, les révolutionnaires pro, la droite aux enchères, les syndicats de l'immobilisme et les étudiants chahuteurs, l'ambiance  autour de la loi El Khomry (le ministre du travail qui n'a jamais travaillé, quand même) est à la rigolade consternée et à l'incrédulité admirative.

Comment en si peu de temps et avec des moyens aussi surpuissants, le gouvernement arrive-t-il à créer un nouveau et si inextricable merdier dans lequel, sur un  projet que personne n'a lu, il projette une image contraire à ses intentions, mais pas toujours (c'est le pire) ajoutant aux soupçons de machiavélisme  (c'est le flatter) ceux d'incompétence et de lâcheté.

Comment s'en sortir ? On peut faire confiance à Hollande qui a toujours un recul d'avance.

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