Nous sommes une fois encore au 29 mai 1453.
Les Barbares sont dans nos murs et les grands prêtres du temple majeur discutent inlassablement du sexe de la Trinité.
Après la pitrerie de la déchéance de nationalité, sauce hollandaise tournée aigre (et comment la rattraper, chef ? ), voici la droite qui s'y colle avec une proposition byzantine de perpétuité réelle pour les crimes terroristes, qui fait fi de la loi, de la justice et des traités.
Normal, ils en causent d'autant plus abondamment qu'ils n'ont rien à dire et le bruit de la proposition n'a d'autre but, justement, que d'habiller le vide des couleurs du plein.
Le plus important pour nos politiques n'est pas, comme un vain peuple serait incliné à penser, la lutte contre le terrorisme (accessoire, camarade, accessoire) mais la lutte pour la succession de Hollande et les copieux bénéfices attachés. A mort, jusqu'au dernier sang du contribuable, gang contre gang, faction contre faction, anathème contre excommunication, le parrain vacillant suscitant des vocations ardentes en sa propre famille.
Brutus meilleur d'entre nous, gouverner c'est trahir. C'est aussi une habitude...et une page d'histoire
Le mercredi 10 juillet 1940 se réunit le congrès de la Chambre des députés et du Sénat pour le vote d'une proposition de révision de la Constitution permettant d'attribuer les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain, président du Conseil.
Parmi les 649 présents, 80 parlementaires seulement votent contre l'attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain et 20 s'abstiennent.
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