vendredi, mars 18, 2016

Clivant

Chez Hollande c'est un tic et même un toc que de célébrer tout et n'importe quoi et dans tous les sens pour le plaisir de faire des discours, imagine-t-on.
Quelle obscure impulsion et motivations tacticiennes ont poussé à la commémoration de la date du 19 mars 1962, quand à midi, prend officiellement effet le cessez-le-feu qui met fin à huit ans de guerre coloniale en Algérie.

Célébration et date qui, entre toutes,  ravivent des plaies pas encore cicatrisées d'une histoire jamais entièrement explicitée et qui prêtent à tous les fantasmes post-croisades.

Paradoxalement, voilà ce qu'en dit Boualem Sansal, auteur algérien du formidable roman 2084 (recommandation de lecture absolue)
Si je pouvais me permettre, je lui conseillerais (à Hollande) de rester chez lui, il a assez fait de dégâts comme ça, je parle de l'international, je n'ai pas d'avis sur son action en France. À quelques mois de la présidentielle, se prosterner ainsi devant Bouteflika, c'est calamiteux pour l'image de la France et catastrophique pour le combat courageux que les Algériens mènent pour se libérer de la dictature coloniale du FLN et de M. Bouteflika, qui, depuis le 19 mars 1962, en est l'un de ses principaux animateurs.

Dur de rassembler

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