Vous vous souvenez des fameuses paroles 2014 du grand méchant mou ? Désormais les impôts n'augmenteront plus !!!
Absolument et démo :
Mon revenu fiscal de 2014 a diminué de 5000 € par rapport à celui de 2013; en conséquence, mon impôt sur le revenu augmente de 600 €.
Le jour ou les politiciens menteurs auront des ailes, le ciel de Paris en sera obscurci. Je rêve d'une nouvelle jacquerie des croquants, Jacques Bonhomme , 1358
En ce temps-là, les nobles, tournant en dérision les paysans et les humbles, les désignaient
par le terme de Jacques Bonhomme. Aussi ceux qui, en cette année, se comportèrent dans la guerre
de la manière des campagnards, raillés et méprisés par les autres, prirent ce surnom de Jacques
Bonhomme et perdirent l’appellation de paysans c’est sous ce nom que les travailleurs de la terre
furent désignés par la suite, tant en France qu’en Angleterre. Mais, ô douleur ! beaucoup de ceux
qui à ce moment en plaisantaient en furent victimes par la suite. En effet, beaucoup périrent plus
tard misérablement de la main des paysans, tandis qu’un grand nombre de paysans furent massacrés
par quelques nobles et virent en représailles leurs villages livrés aux flammes...
Et cette détresse persista : il en alla de même autour de Paris. En effet, aucun noble n’osait
se montrer hors des châteaux forts ; car si les paysans l’avaient aperçu ou qu’il fût tombé entre leurs
mains, ou bien il aurait été massacré, ou bien il n’en aurait échappé que fort malmené. Les paysans
prirent tant de force qu’on pouvait les estimer à plus de cinq mille, recherchant les nobles et
désireux de les supprimer avec leurs femmes et leurs enfants. Mais cette entreprise monstrueuse ne
dura pas longtemps : elle cessa de soi-même, ce n’est pas Dieu qui y mit fin... Car ceux qui au
départ s’étaient lancés dans cette affaire par amour de la justice, et parce que leurs seigneurs, loin de
les défendre, les opprimaient, descendirent à des actes vils et abominables : à ce que l’on rapporte,
ils se livraient à des violences contre les nobles dames, massacraient les petits enfants nobles
innocents, volaient les richesses, et s’habillaient, ainsi que leurs paysannes de femmes, avec trop de
soin. Ainsi ces mauvaises actions ne pouvaient se perpétuer longtemps. Cela n’était pas décent. Les
chevaliers et les nobles refaisaient leurs forces et désirant se venger s’unirent fortement et,
parcourant les campagnes, boutèrent le feu à la plupart des domaines ; ils égorgèrent misérablement
les paysans, les traîtres comme les autres, dans leurs demeures ou occupés à travailler dans les
vignes ou les champs.
Jean de Venette (Continuation de la Chronique de Guillaume de Nangis)
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