Messieurs les Arabes, tirez les premiers

Bon, après les triomphes politiques et militaires français  de Libye, du Mali et de la Centre-Afrique, il était urgent d'ouvrir un nouveau front, pas vraiment pour participer (15 avions et 15 tonnes de matériel en Irak c'est plutôt symbolique) mais pour tenir son rang. 

Le rang de la France. 

C'est aussi le premier but de la conférence de lundi, auquel -mention amusante- Bachar, le futur bombardé,  n'est pas invité, positions antérieures obligeant, conférence-perron de l'Elysée qui permettra aux JT d'inspirantes photos diffusées dans le mon dentier.

Et quand la France tient son rang (à crédit quand même), c'est le chef qui ruisselle de gloire devant les foules reconnaissantes et admiratives, et on oublie, entre autres,  l'expérience afghane ou irakienne dont les seules vrais leçons un peu claires sont que les interventions occidentales ont créé plus de problèmes qu'elles en ont résolu et ont nourri libéralement le monstre.

Mais les interventions passées , c'est comme le papier Q, sitôt utilisé on en prend un autre sans réfléchir !

Et de penser à Confucius qu'on devrait plus étudier dans les écoles:

Qui ne peut pas se gouverner, ne peut pas gouverner sa maison,

Qui ne peut gouverner sa maison, ne peut pas gouverner l'empire.

Et le mec se pique de gouverner le mon dentier!!!!