Fermeté martiale du chef. Déploration unanime des politiciens. Unité nationale proclamée. Drapeaux en berne.
Derrière l’avalanche de bons sentiments proclamés, le gouvernement fait ses calculs et capitalise, en douce, sur un drame qui n’est pas sans avantages collatéraux.
L’opposition est chloroformée par l’obligation qu’elle a de coller au peloton sous peine de passer pour de mauvais français. On ne l'entend plus couiner et même le meeting du Sarko dans le Nord risque d'être impacté médiatiquement. C'est dire !!!
La grosse boulette du paquet de jihadistes égaré par les en-civils dans le mauvais aéroport passe au second plan.
Comme par ailleurs, les cafouillages et mégaboulettes gouvernementales sur la gestion de la grève à Air-France dont le management est pratiquement confié au syndicat des pilotes devant lequel l’égaré secrétaire d’état aux transports a capitulé en rase campagne. Si Air-France survit à, ce mélange d’incompétences et de corporatisme, ce sera un vrai miracle. Rien n'est moins sûr !!
Last, but not least, coïncidence : le timing des tueurs a permis à Hollande de briller aux Nations Unis et d’affiner sa posture guerrière à l’ONU (belles photos) avec, dans la foulée, un conseil de guerre à l’Elysée truffé de superbes déclarations mais singulièrement vide sur la suite des opérations : bombarder la Syrie ? aider Bachar ? avec quel argent ? Le plus facile est fait, d'entrer en guerre...
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