La mini-fronde parlementaire et socialiste contre les mesures d’austérité de Valls ne trompe personne. Il s’agit d’une énième version du classique Retiens moi où je fais un malheur.
La fronde fait semblant de s’opposer et le gouvernement fera semblant de la retenir et de lui céder sur quelques broutilles avec ce qu’il faut de trémolos dans la voix pour témoigner de la pitié pour les plus pauvres, accompagnés de mesurettes de circonstances pas trop chères.
C’est que le sentiment d’urgence commence à gagner les parlementaires socialisses qui pensent avant tout à conserver leur siège (on les comprend, la soupe est bonne) et à imaginer une fin de quinquennat avec un candidat pour le prochain un peu plus sexy que le père François qui n’est même plus capable de sortir en public sans déclencher les lazzi de ses propres électeurs et les remontrances des vieilles dames de Carmaux.
Les grandes manoeuvres idéologiques ont commencé.
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