vendredi, novembre 18, 2011

Roissy le souk

Enfin, je n’ai pas crié dans le vide ; la presse en parle enfin de ce triomphe national qu’est l’aéroport de Roissy où la propreté le dispute à l’organisation
http://www.lepoint.fr/economie/peut-on-sauver-roissy-14-11-2011-1395955_28.php

Pour mémoire ma lettre du 10 juillet 2009 à
AIR FRANCE / Service Clients
TSA 60001
60035 BEAUVAIS CEDEX

A/s : présentation d’excuses

Arrivé le mardi 7 juillet de Montréal par le vol AF 347 (siège 24J), j’ai effectué la très longue et saine marche gymnastique qui sépare le satellite Galerie parisienne des terminaux de livraisons de bagages pour me retrouver, à l’insu de mon plein gré, dans le terminal de livraison E au lieu du F.

Erreur grossière entièrement imputable à mon grand âge et à la faiblesse d’esprit qu’il entraîne, la profusion des pancartes, signes , sigles et indications gracieusement et généreusement fournis par ADP étant manifestement destinée à guider le plus obtus des voyageurs dans le labyrinthe. Mea maxima culpa.

Je me suis donc réveillé dans le terminal où n’étaient pas mes bagages et où un honorable agent a fort aimablement daigné me conseiller d’attendre devant le tapis roulant marqué Mexico destiné à accueillir ultérieurement les bagages de Montréal.

Alarmé de ne rien voir venir, ni passagers de l’avion , ni bagages, j’ai non moins audacieusement dérangé un nouvel agent qui, après consultation de ses liasses et appel téléphonique, m’a judicieusement (mais sévèrement) intimé de sortir fissa de la zone sous-douane E, de traverser l’aéroport, de prendre un sésame au bureau des bagages pour entrer dans la zone sous-douane F.

Là encore, je dois m’excuser : A une heure aussi matinale, je comprends qu’on ne dérange pas un fonctionnaire de guichet à la légère, surtout que me présentais au mauvais guichet. La mauvaise humeur du titulaire n’était d’ailleurs pas totale puisque, du pouce, il consentit de désigner, le plus expressivement du monde, le guichet d’a coté où j’eus la plus extrême difficulté à convaincre la jeune préposée des termes de mon affaire et de ma bonne foi. Normal, j’avais moi même de la peine à y croire.

Ma confusion fut extrême quand, après un longue consultation de mes documents de voyage, la jeune préposée sortit vaillamment de sa cage pour m’accompagner elle-même personnellement et en personne et pour m’ouvrir la porte du terminal F. Mes remerciements profus ne la dulcifièrent point.

Sa mauvaise humeur était en effet totale et totalement involontaire ( vous pensez, à une heure aussi matinale) mais parfaitement compréhensible : Les services ne sont pas là pour réparer les erreurs des clients qui, c’est connu, sont une gêne constante dans la conduite des opérations par ailleurs menées d’une manière exemplaire.

Je ressentis son attitude comme une bienveillante leçon déguisée d’avoir à me conduire plus sagement dans le futur et à ne pas déranger indûment des fonctionnaires dans leurs très importantes tâches matutinales au service du transport aérien, donc de l’économie nationale et au contact de clients trop difficiles dont certains (pour leur malheur) ne parlent même pas français. Des étrangers en quelque sorte.

Je souhaiterais réitérer mes excuses pour avoir dérangé les honorables fonctionnaires d’ADP et sans doute les vôtres aussi, pour un motif aussi futile, à une heure aussi déplacée et suis heureux d’ajouter que j’ai récupéré mes possessions en un temps record de 2H45.

Arrivé chez moi, j’ai trouvé dans mon courrier le numéro 472 (juillet/août 2009) de la revue de l’UFC que Choisir qui porte en ses pages 24 et 25 le résultat d’un sondage auprès des usagers de CDG. A lire.

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