mardi, juin 28, 2011

Debtocratie

Le Sarko c’est le sauveteur professionnel de la planète. Toujours un plan d’urgence sur le feu. Après avoir sauvé l’Europe, le G8, le G20, la Libye, la Côte d’Ivoire, les banques, les ports etc. hier encore, il a proposé les grandes lignes d'un plan français prévoyant la participation des banques et des assurances européennes à la résolution de la crise grecque.
Faut d’abord sauver le Crédit agricole, la banque du bon sens paysan, qui a les couilles méchamment coincées du côté de l’Agropole. Au frais des Grecs, si possible.

Depuis mai 2008, la dette publique française a augmenté de 320 milliards €, le déficit budgétaire de l'État s'est établi au niveau record de 148,8 milliards d'euros en 2010, la balance commerciale plonge vertigineusement et Sarkozy, débagouleur prodigieux, acrobate de la récitation, cheminot du paradoxe (merci Giraudoux), se félicite chaudement du grand emprunt et de ses investissements d’avenir !

L’an prochain, la France versera 60 milliards € d'intérêts à ses créanciers, soit l’équivalent du budget de l'éducation en maternelle, primaire, collèges et lycées. Et encore avec des taux d'intérêt très bas !

Oh, là-haut, on se réveille ? Sinon on retire l’échelle.

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