Les guerres en Libye et en Côte d’Ivoire, commencées sur un mode guilleret, ne sont pas entièrement les promenades de santé annoncées. Les autocrates donnés comme au bout du rouleau ont encore de la cuisse.
C’était, disait le maire de Bordeaux, cumulativement ministre, les dernières heures de l’autocrate :
Bien vu, L'ambassade de France à Abidjan a été derechef attaquée par des tirs de mortier et de roquettes tout comme l’hôtel ou réside notre champion. C’est dire si on est au cœur du processus de paix, de la protection active des civils et de la coopération franco-africaine et que l’avenir est radieux pour la RCI et pour l’amitié franco-africaine.
Le Khadafi n’est pas moins dur à digérer et la marche en avant de la démocratie sous parapluie de l’OTAN boitille sévèrement : la diplomatie de BHL est un gros succès. Tout ça sur un fond de brise parfumée au pétrole (le baril est à 113,5 US$ ce matin)
Le plus étonnant n’est pas qu’on tape sur des Arabes et des Noirs (il y a consensus sur le sujet et moins y en aura moins on aura de réfugiés, contrôle de l'immigration oblige), non l’étonnant c’est l’immense silence de la presse et des partis politiques qui se consument avec bonheur dans un tout autre combat, infiniment féroce celui-là, la chasse au trésor pour 2012. Alors le reste...
Dans le silence ouaté d'un joli dimanche d'avril, on ne risque rien à lire un article qui pose plus de questions que le JT de 20 H.
http://www.slateafrique.com/1327/pourquoi-la-france-fait-la-guerre-en-cote-ivoire
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