Je trouve immérité le désamour qui frappe le président Sarkozy et injustes les critiques sur son gouvernement, qui les présentent comme les plus mauvais de nos récents présidents et gouvernements.
Non, soyons raisonnables et souvenons-nous, il n'est pas plus mauvais que ses deux prédécesseurs, tout bonnement aussi mauvais qu'eux, mais c'est vrai, d'un style plus énervé et incontinent qui fatigue l'électeur épris de mesure et de propriété et ennemi des polémiques facheuses.
Les indicateurs de mauvaise gouvernance du pays (corruption des politiciens, cumuls des bénéfices, inefficacité des politiques publiques, état du droit) sont globalement stables et leur gradient ne laisse espérer aucun redressement à moyen terme.
D'ailleurs, regardez-moi dans les yeux et dites moi sans rire le nom d'un des vingt candidats potentiels pour 2012, un seul, qui puisse évoquer la morale, le progrès et la justice !
Sans rire.
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