Entre les généreux financements légaux des partis, les contributions illégales, les ressource des micropartis, les cumuls de mandats, prébendes, retraites et indemnités, les ressources inépuisables des frais de bouche, de logement, les voitures et les chauffeurs, les gisements ignorés et la kleptocracie généralisée, l’impression est forte que nos hommes politiques nagent dans un fleuve d’argent dont, à l’instar du Saint Laurent, on ne voit même plus les rives tant le débit est fort et les berges éloignées.
La protection de cette caverne l’Ali Baba (et ils sont bien sûr plus que quarante) est totale, imperméable, sans faille aucune. Quels sont les avoirs réels de ces moghols de la politique aux termes d’années d’entassement sans trêve ? La question est interdite, la réponse inaudible.
Dans la discrétion de quelles banques profondes, ces siphonneurs de la manne publique rangent-ils le monstrueux produit de leurs rapines, si cachées que jamais aucun tintement d’or n’en jaillissent, comme si la police financière, les commissions adhoc , le fisc, la justice et autres joujoux pour les enfants n’existaient pas. Peut-être d’ailleurs n’existent-ils pas ?
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