samedi, juillet 17, 2010

Dans la touffeur de l'été

J'avais parié que le Woerth ne passerait pas la semaine. Perdu. Mais je suis prêt à reparier pour un effacement au coeur de l'été.

C'est que les auditions de de Maistre sont pas bonnes pour lui et pour sa charmante épouse de si grand talent, embauchée, avec à la clé un CDI, rémunéré 140 000 euros annuels, plus une prime de 60 000 euros et une voiture de fonction.
C'est aussi que toute l'histoire dégage un tel fumet de putréfaction que même les artistes du parquet et les as la com. auront du mal à absoudre tout le monde dans un non lieu général comme le veut l'habitude.

Le procureur si longtemps inactif et si récemment jugulaire-jugulaire forcené ne s'y trompe pas. En amputant les parties inférieures pourries coupera-t-il les ailes de la juge d'instruction et pourra-t-il espérer sauver les têtes des caporegimes ? Gros enjeu pour l'été, propice à toutes les manoeuvres invisibles.

Il n'y a personne qui fasse un sacrifice sans en espérer une compensation. Tout est une question de marché [Pavese]

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