jeudi, juin 17, 2010

Se tutto deve rimanere com'è, è necessario che tutto cambi (Tomasi de Lampedusa)

Emballé c’est pesé : L’essentiel est sauf, l’ordre naturel de la création est respecté, les vrais mérites sont reconnus.

Ce sont les plus modestes de nos compatriotes qui paieront le tribut le plus lourd à la méforme des retraites. Normal, ce sont les plus nombreux et il faut bien assurer le maintien des privilèges des 40 et quelques régimes spéciaux (intouchables) concourant à la gestion du risque vieillesse qui sont toujours là, plus coûteux que jamais.

C’est quand même pas aux parlementaires ou aux militaires ou encore aux hauts fonctionnaires qu’on va demander un petit effort. Ils sont le sel de la nation, pas vrai, Marianne ?

La rustine tiendra bien jusqu’en 2018 (pourquoi d’ailleurs 2018 ?), car, on l’a bien compris, il ne s’agit absolument pas de réformer mais de prolonger le système créée en 1941 par le régime de Vichy et intégré en 1945 à la Sécu naissante, en rassurant les «marchés» et en faisant accroire finement que la réforme est en marche. C'est-y-pas pensé tout ça ?

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