mercredi, juin 30, 2010

Les valeurs éducatives du foute

La saga de nos merveilleux hommes en bleu a réveillé le débat philosophique, la conscience citoyenne et l’introspection identitaire. Et on ne parle pas des fines manœuvres de nos politiciens pour s’approprier le truc aux mieux de leurs intérêts. La prestation catholique et française de Bachelot valait son pesant de crampons d’occasion, un vrai vaccin contre la grippe du désespoir.

L’audition de l’entraîneur et du vieil Escalettes sera naturellement un très grand moment de démocratie parlementaire comme l’avait été la visite de Henry la Triche à l’Elysée. Son importance est soulignée par le huis-clos de l'audition...

Personnellement le foute m’excède mais je reconnais qu’il brasse la société.

Racisme débridé, violence gratuite et cupidité sans limite s’allient en effet au patriotisme le plus exclusif et à la plus exquise des beaufitudes qui font une belle identité à base de bière chaude, de plaisanteries grasses et de hurlements xénophobes.

«Les races sont de valeur différente et à la race blanche, d'essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance.» (Coubertin, cité par Boulogne, in La vie et l'œuvre pédagogique de P. de Coubertin)

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