Ce fut un grand moment que de voir un ministre de la République déclarer à la télé, la gueule pénitentielle, qu’il était contre le tourisme sexuel et qu’il n’était pas pédophile…comme si la chose n’allait pas de soi.
Et, de fait, elle n’allait pas de soi, et il y fallu toute la flack des médias et une analyse littéraire serrée de l’œuvre de Mitterrand, appuyé par la coterie des sectateurs, la meute des prébendiers et la lâcheté des autres pour séparer le bon grain de l’ivraie, rappeler la différence entre homosexuel et pédophile, entre garçon, gosse, éphèbe, et mineur et pour blanchir le ministre qui en rajouta une couche (trémolos) dans le rôle du grand blessé qui pense à sa femme et à ses enfants.
A entendre un de ces fins analystes, Mitterrand était dans son boxon siamois comme Lamartine au bord de son lac, la culpabilité en plus, une grande âme en souffrance. La preuve, c'est que les ventes de son livre ont vivement repris et que l'éditeur évoque un nouveau tirage...
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