dimanche, octobre 04, 2009

Bof

La poste de mon quartier est moderne en diable et on peut y acheter une tonne de trucs dont on a pas besoin. Pour l’essentiel, c’est trois guichets (sauf à l’heure du repas de midi où les préposés croûtent la casse) pour lesquels il faut prendre un numéro à la superbe machine à distribuer les numéros et revenir une ou deux heures après pour voir si la queue a avancé.

Heureusement les automates fleurissent, régulièrement en panne comme tous les automates qui se respectent dans un bureau de poste . Dans ce cas là, les pététés frisent l’émeute, la queue risque la thrombose et les préposés craignent pour leur vie syndiquée.

Un colis à la poste c’est toujours une tuile avec un guichet intermittent et les impatients qui poussent derrière. Sauf que c’est chauffé. Mais la matinée est longue.

Tout ça pour dire que la transformation de la poste service public en société d’état me laisse de marbre vu que transformée ou pas ça restera la poste avec des tarifs si compliqués qu’il y faut un brochure pour les expliquer et avec des rombières guichetières pointilleuses derrière des guichets à éclipse. Heureusement ma factrice (qui n’apporte depuis longtemps plus de lettres mais la pub et les factures) est serviable et aimable. Service public ou pas.

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