La réforme Darcos du lycée qui contenait quelques bonnes idées a été courageusement abandonnée sous la pression des élèves et des syndicats propriétaires de l'enseignement.
On essayait de déguiser le recul en agitant le patron de Sciences Po dans tout l'hexagone et en lui faisant pondre un rapport parfaitement remarquable au plan littéraire et particulièrement creux à celui des idées.
De ce rapport ressort la réforme proposée par le président.
Résumé : On ne change rien de rien à rien mais on s'active bruyamment sur deux ou trois sujets politiquement corrects, sans vrai rapport avec la choucroute et très consensuels.
Langues étrangères, orientation, rééquilibrage des filières, soutien aux plus faibles sont parmi les marroniers les plus courus de la réforme light dont on entend parler depuis 30 ans qu'il faudra en outre discuter avec les organisations syndicales....C'est pour demain, quoi ?
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