Des documents retrouvés dans l'ordinateur du général Philippe Rondot ravivent les soupçons de conspiration contre Nicolas Sarkozy visant l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, dans l'affaire des faux listings de la société Clearstream, en 2004 (AFP)
Chirac,lui, refuse d’être entendu sur l’affaire Clearstream
Il fait valoir l'article 67 de la Constitution et l'article 16 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen qui selon lui "excluent qu'un ancien chef de l'Etat puisse être contraint à fournir un témoignage sur des faits accomplis ou connus durant son mandat et dans l'exercice de ses fonctions". Ces dispositions "visent à assurer le respect du principe fondamental de séparation des pouvoirs et à créer les conditions du bon fonctionnement du pouvoir exécutif"
"Cette position de principe, conforme à la tradition républicaine et qui était celle de son prédécesseur, n'autorise pas le président Chirac à répondre favorablement à la démarche des juges d'Huy et Pons. Il leur a écrit en ce sens", conclut le communiqué.
Tout ça, y compris le dit article 67 et la tradition républicaine, va nous valoir un surcroit d'admiration de la part des peuples étrangers.
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