dimanche, juillet 08, 2007

En politique, une absurdité n’est pas un obstacle (Bonaparte)

La situation des finances publiques reste miraculeuse. Le déficit budgétaire s'établissait à 49,58 milliards d'euros fin mai 2007 contre 42 milliards d'euros fin mai 2006.
Fin mai, les dépenses du budget général s'élevaient à 116,26 milliards d'euros, soit environ 5,3 milliards de plus qu'à la même période de 2006.
Côté recettes, fin mai 2007, elles s'établissent à 85,41 milliards d'euros, soit environ 2,2 milliards d'euros de moins que l'année dernière à la même date.
Par ailleurs, pour les douze derniers mois, le déficit commercial cumulé s'établit à - 27,609 milliards d'euros.
MAIS
Nonobstant la conjoncture et le choc fiscal (13 milliards € de dépenses nouvelles en vitesse de croisière, excusez du peu) l’engagement de la France à respecter le pacte de stabilité, rituellement réitéré par les ministres des finances successifs (12 depuis 1995 y compris les express Gaymard l’Arpenteur et Borloo Valeur Ajoutée) vient d’être réaffirmé par Fillon :

"Notre objectif est clair : ramener notre dette publique en deçà de 60% du PIB et rétablir une situation budgétaire à l'équilibre en 2012 au plus tard. Au printemps prochain, nous inscrirons cet effort dans un cadre pluriannuel. Dès 2008, les dépenses de l'Etat seront strictement reconduites en volume"

Ne refuse rien à personne : quand on fait des promesses, l’échéance est incertaine, éloignée dans le temps. En revanche, en refusant, on est sûr de se faire des ennemis, et en foule (Cicéron)

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