Des révolutionnaires en peau de lapin, des syndicats dépassés, des libertaires multicartes, des zadistes sans frontières, , des antifascistes à la sauce grand-mère, des anarchistes et des autonomes, des casseurs sachant casser, des partis politiques qui essaient de touiller la sauce à leur profit, des socialos tétanisés par la rébellion de leur ancien électorat, des cocos et des frondeurs qui s'y croient, des mélanchistes qui théorisent et spéculent , voila la fine bande des acteurs des guérillas , mobilisations et batailles rangées qui animent la vie de Paris et des grandes villes du pays sur prétexte de lutte contre l'adoption de la loi El Khomry.
Naturellement, la chose est compliquée à suivre comme une querelle d'héritiers autour du lit du grand ancêtre agonisant. L'atonie de Hollande, la langueur de Valls et l'absence de mâles dominateurs dans le gouvernement donnent la fâcheuse impression que tout est permis, et son contraire, alors que théoriquement nous sommes en état d'urgence renouvelé.
On renvoie tout naturellement à notre bon Maître Jean-Saul Partre: “Le désordre est le meilleur serviteur de l'ordre établi.”
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