Le Conseil supérieur des programmes du ministère de l’éducation a le gros avantage de comporter beaucoup de très distingués spécialistes mais aucun enseignant issu d’une vraie classe avec de vrais enfants. Les débats théoriques ne sont donc pas pollués par la pratique.
http://www.education.gouv.fr/cid75495/le-conseil-superieur-des-programmes.html#La_composition du Conseil supérieur des programmesC’est donc lui, forcément, qui rend un avis sur un aspect important ( ?) de la refondation de l’école (R.I.P. Vincent Peillon), la question de la suppression des notes à remplacer par des couleurs ou peut-être des dessins amusants ou bien des chocolats fourrés.
L’avis de ce savant aéropage vaut son pesant de cuistrerie mesuré en années-lumière de la distance à la réalité. On le lira donc juste pour rigoler, ou en hommage à Molière.
http://cache.media.education.gouv.fr/file/CSP/83/9/evaluation_socle_20_nov_MEF-CSP_371839.pdf
Jamais à court d’un plan, surtout s’il ne coûte rien et fait causer, la ministre en pond un nouveau de plan (il y en a un de pondu par jour) pour restaurer la qualité et les résultats de l’enseignement des math. Noble souci, la race des profs de math menaçant de disparaître à court terme : Capes 2014, 836 admis sur 1 243 postes à pourvoir !
La stratégie math est cousue main, pondu à gober, joliment peint de plein des bonnes idées de Madame Michu
http://www.education.gouv.fr/cid84398/strategie-mathematiques.html
Il n’y manque qu’un petit détail, bêtement oublié ! L’argent. Quel diplômé de math se consacrera à l’enseignement pour un salaire de misère ? Alors, une idée ?
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