La Cour des comptes dresse un constat très alarmant de la grande vitesse ferroviaire : l'État, les élus et la SNCF ont perdu le contrôle d'une machine qui s'est emballée.
La Cour des comptes, qui pond des rapports sans désemparer, est tout à fait excellente pour les constats alarmants sur, dans le désordre et dans le temps, les ports, les collectivités locales, l’eau, le vin, les autoroutes, Marseille, la sécu, le chômage, les universités, etc. etc.
Deux jours après leur publication, les rapports sont déjà oubliés et, c’est le grand avantage, aucune des précieuses recommandations de la Cour n’a jamais été jamais mise en œuvre.
C’est un peu comme les comités théodule dont le gouvernement (gloire à lui) s'était engagé fin 2012 à réduire dramatiquement le nombre et dont il reste encore 536 contre 594 il y a un an…
Les contribuables esthètes auront plaisir à parcourir la liste et les performances, le nombre de membres et le coût « des commissions et instances consultatives ou délibératives placées directement auprès du premier ministre ou des ministres »
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