Tout son art de gouverner consiste donc à faire pondre des rapports justifiant la nécessité de la réforme et destinés à provoquer la naissance d'une opposition, à titiller le dialogue social ou la fureur des lobbies, autant de prétextes largement bienvenus pour, dans l'ordre, concerter, discuter , procrastiner et reculer sans rien faire.
Car au fonds, pour la clique au pouvoir, le monde est parfait pour la bonne et juteuse raison qu'ils sont au pouvoir et tout changement pouvant altérer cette perfection est potentiellement dangereuse. Le cheminement de l'écotaxe (avortée) ou de la loi de transition énergétique (évacuée de ses plus gênantes aspérités) montre à l'évidence la trace de la méthode et, incidemment, de la bonne malléabilité des Verts toujours prêts à se vendre, surtout si le prix monte.
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