Hollande à Rungis, abrité derrière une tête de veau, a décrété que 2013 serait l'année de la lutte finale contre le chômage. Belle photo.
La lutte s'annonce gagnante, d'autant que l'énarchie propose, si l'on excepte l'usine à gaz du pacte de compétitivité, les mêmes outils qui ont atrocement foiré depuis trente ans : les ateliers nationaux et leur cortège de sous-emplois, les outils fiscaux qui coûtent plus cher qu'ils ne rapportent et le renforcement du pathétique pôle de non-emploi.
En revanche, les intérêts financiers des prébendaires syndicaux et patronaux s'opposent à une quelconque réforme de la formation professionnelle qui absorbe annuellement pas loin de 50 milliards € pour le résultat que l'on sait , un million d'emplois non pourvus faute de profils pour les tenir.
Le pacte social à la française, comme la démocratie gauloise, nourrit beaucoup de monde qui sans cela serait obligé de travailler.
Quelle horreur !
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