Le dialogue social, la concertation, c'est une belle calinothérapie. On invente les trucs qu'on aurait du faire dans les années soixante si on y avait pensé, on planche sur des rêves récurrents.
Par exemple, 100 rapports ont mis en évidence la faillite, souvent frauduleuse , des dispositifs de formation professionnelle , depuis trente ans et le monstrueux gaspillage des deniers publics dans les arcanes syndicalo- patrono-paritaires.
Le sommet social (huit heures de discussion entre 250 personnes, sans compter les petits fours) en a remis une couche de bonnes intentions, à charge pour le gouvernement de ne rien changer. C'est trop juteux pour les paritaires qui, à Iéna, ne représentaient qu'eux mêmes. Moins de 7% des salariés cotisent à des syndicats qui prospèrent néanmoins... sur la bête.
D'ailleurs on avait été prévenu, c'était une conférence de méthode sur la concertation avec les partenaires sociaux !
1 commentaire:
Intéressant, ce blog, mais comme il est difficile d'échapper à l'intoxication médiatique ! En France, il n'y a pas de petites magouilles interdisant l'embauche des non-syndiqués, donc l'adhésion demeure un acte volontaire. Alors plutôt que d'évaluer la représentativité des syndicats en fonction de leurs effectifs, on pourrait s'intéresser au taux de participation aux élections professionnelles... pas toujours spectaculaire non plus, j'en suis bien d'accord, mais si la légitimité d'un député dépendait du nombre d'électeurs qui adhèrent à son parti, on ferait des économies de chauffage et climatisation à l'assemblée nationale.
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