C'est la rentrée politique. Enurésie verbale de nos politiciens qui tous, de droite comme de gauche, évite soigneusement les sujets qui fâchent.
Si tous sont d'accord pour promettre des lendemains qui chantent, des impôts indolores et une croissance fluide, tous cachent le vide sidéral et sidérant de leurs propositions sur la dette et le déficit.
Demain, après, en 2013, à l'avenir, bientôt, à l'avenir, ensuite, il n'y a pas assez de mots dans la langue pour abriter l'abjection démissionnaire des feudataires de la République.
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