Le distingué angliciste et fin financier Baroin qui fait semblant d’être ministre des finances commentait ce matin les résultats du sommet de Bruxelles en des termes auxquels sa compétence donnait un poids tout particulier :
Les réponses apportées sont exceptionnelles. Ce sont des réponses profondes, puissantes, durables, qui donnent des garanties à la Grèce d'accompagner dans la durée sa remise à un niveau acceptable.
En revanche, question brosse à reluire il est bac+huit.
IL a tenu à saluer la dimension, l'énergie, l'impulsion et le sens du mouvement que le président de la République a eus depuis mercredi dans ses discussions avec la chancelière et hier avec l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement.
Bien joué, c’est comme ça qu’on devient premier ministre…
Baroin n’est pas seul dans la course à la flatterie
Copé a fait tout aussi fort Le président de la République a une nouvelle fois fait preuve de sa réactivité, de sa capacité de rassemblement, d'entraînement et de sa détermination pour sauver la Grèce et l'ensemble de la zone euro.
Ce qu’on oublie de dire
Le deuxième plan de relance grec engage la France à hauteur de "15 milliards d'euros d'ici à 2014", selon François Fillon parlant d'une "conséquence indirecte" de l'accord. (AFP)
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