C’était le bon temps, La France de 2002 réélisait triomphalement Chirac pour un second mandat, pour échapper aux griffes de Le Pen.
La peste et le choléra, tu me diras, ouais, mais le choléra est moins grave que la peste ; nous a quand même laissé dans un état d’extrême faiblesse.
Devant les menaçants sondages de Marine Le Pen et son habileté médiatique, Copé le Cumulé de Meaux, agite par avance le vieux drapeau anti-fasciste, en espérant que les démocrates et les républicains (c’est nous, les électeurs) allons soutenir le Sarko dans sa lutte dantesque contre l’hydre de l’extrême droite (entendre pour sa réélection)
C’est aller vite en besogne et oublier que, pendant tout l’été, la clique au pouvoir a usé et abusé des vieux trucs démago limite crade (noms de code : roms, arabes, immigration, islam, foulard, sécurité, identité etc.) et barboté joyeusement dans les eaux du F.N. jusqu’à mouiller le pays entier.
La surenchère va continuer mais, tant qu’à rigoler, chez Chinchin, le bistrot d’en bas, l’opinion éclairée par le Ricard soutient que le mâle dominant de la partie, c’est Marine Le Pen, et qu’il vaut mieux l’original que la copie. On concède dans le même verre que le meilleur agent électoral de Marine, c’est Nicolas.
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