La candidature olympique de Annecy 2018 est dans les choux, comme le furent les candidatures de Paris 2008 et 2012, et pour les mêmes raisons.
Face aux machines de guerre des pays organisés, nous confions nos espérances à une troupe d’énarques franchouillards, de sportifs monolingues et de btpistes attitrés et attirés par l’odeur de l’or blanc et du béton réunis, le tout saupoudré d’une brochette de politiciens dont je te raconte pas l’inaltérable honnêteté et le sens du service public.
Forcément et on le savait depuis le début, ça foire, d’autant que les 18 millions € de la candidature sont épuisés avant que d’avoir commencé. Tu m’étonnes.
Je m’en consolerai, d’autant que nous arrive sur le râble le « µ%*/¤é » d’Euro 2016, maelstrom financier de 1, 7 milliards € pour construire en d’obscures capitales provinciales des stades géants qui serviront 10 fois par an.
Bienheureux BTP (bis)
C’est dans ce contexte de l’abondance et de la débauche sportives qu’il faut lire le rapport n° 166 (2010-2011) de de la commission des finances, déposé le 13 décembre 2010 sur le bureau du Sénat.
http://www.senat.fr/rap/l10-166-1/l10-166-1.html
Attendu à -117,4 milliards d'euros en loi de finances initiale pour 2010 et à -152 milliards d'euros à l'issue des trois premiers collectifs de l'année, le déficit budgétaire devrait s'établir à -148,5 milliards d'euros. En exécution prévisionnelle, le déficit devrait donc être supérieur de 27,5 % à la prévision de LFI et de 8,5 % par rapport à l'exécution 2009.
C’est les mêmes qui gèrent les candidatures et le budget de l’état. Alors forcément, le caca est total.
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