Après l’ivresse des cimes euroméditerranéennes et les extases de la musique militaire, c’est aujourd’hui le débat rituel (non, on ne rigole pas) sur les grandes orientations du projet de loi de finances pour 2009, sur l'évolution des dépenses de l'Etat pour les trois prochaines années et sur les suppressions de postes dans la fonction publique de l'Etat.
Les commissions des finances de l'Assemblée et du Sénat ont fait leur le diagnostic très critique de la Cour des comptes sur la dégradation des finances publiques et s'inquiètent (dans le plus grand confort) de l'alourdissement de la dette publique à 63,9 % du produit intérieur brut (PIB) - soit 47 000 € par actif occupé - et de l'augmentation du déficit public à 2,7 % en 2007, une année pourtant pas mauvaise pour l'économie avec une croissance de 2,1 %.
Les hypothèses sur lesquelles le gouvernement a bâti le budget 2008 et envisage de construire le PLF pour 2009 « semblent optimistes », comme on dit poliment quand on ne veut pas traiter l’interlocuteur de fieffé menteur.
Et les ministres compétents (oui, je sais, l'expresion paraît bizarre, mais c’est comme ça qu’on dit) vont expliquer, d’un air pénétré (de leur importance), que blah blah blah et blah et blah (ici copier coller le texte habituel) et qu’on ne va pas dans le mur.
Sacré bande de farceurs !
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