Ce matin, les médias dégoulinaient de sainteté et résonaient de dithyrambes à la suite de la libération de l'otage colombienne. L'émotion publique était considérable et dans mon quartier on a peu dormi à cause des cérémonies spontanées d'actions de grâce.
A peine notait-on la restriction mentale. Bien dommage que Ingrid ait été libérée par une action d'Uribe condamnée par la diplomatie française et la famille (Uribe étant lui même un suppot de Bush) sans que la France n'y retrouva la juste part de gloire pour son action (forcément) déterminante. C'est pour recueillir celle-là que Kouchner débarque sans coup férir sur les plages colombiennes.
Sans doute il invitera Ingrid à venir marcher sur les eaux de la Seine et à s'offrir à l'adoration des foules parisiennes orantes.
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